Baccalauréat STI2D et STL/SPCL - Polynésie juin 2019
Exercice 1 5 points
Température extérieure T En plein hiver, en Europe, une maison est chauffée à 20 °C. La température extérieure est notée T . Dans tout l'exercice, on suppose que T < 20 . Température intérieure initiale 20 °C Lorsque le chauffage est coupé, la température intérieure diminue par perte de chaleur. |
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On modélise cette situation par une suite (un) dont le terme général un désigne la température intérieure de la maison n heures après la coupure du chauffage. Pour une maison en maçonnerie traditionnelle et une température extérieure T constante, on admet que, pour tout entier naturel n : un+1=0,99un+T100etu0=20. Les parties A et B de cet exercice peuvent être traitées de manière indépendante.
Partie A
On suppose que la température extérieure T est égale à 0° C. On a donc T=0.
- Calculer les termes u1 et u2.
- Montrer que, dans ce cas, la suite (un) est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et la raison.
- Pour tout entier naturel n, exprimer un en fonction de n.
- Déterminer la limite de la suite (un). Justifier.
- Résoudre dans l'ensemble des entiers naturels l'inéquation un<5.
- En déduire le nombre de jours à partir duquel la température intérieure est descendue en dessous de 5° C.
Partie B
On suppose que la température extérieure T est égale à −15° C. On a donc T=−15.
- Montrer que, dans ce cas, la suite (un) est définie pour tout entier naturel n par: un+1=0,99un−0,15et u0=20.
- Calculer les termes u1 et u2.
- Dans ce cas, la suite (un) est-elle géométrique ? Justifier la réponse.
- On souhaite déterminer, à l'aide d'un algorithme, le nombre d'heures à partir duquel la température intérieure devient strictement inférieure à 5° C. On utilise pour cela l'algorithme incomplet ci-contre dans lequel U désigne un nombre réel et N un nombre entier naturel. U←20N←0Tant que…U←…N←…Fin Tant que
- Recopier et compléter l'algorithme.
- À l'aide de la calculatrice, déterminer le nombre d'heures recherché.
Correction de l'exercice 1 (5 points)
Température extérieure T En plein hiver, en Europe, une maison est chauffée à 20 °C. La température extérieure est notée T . Dans tout l'exercice, on suppose que T < 20 . Température intérieure initiale 20 °C Lorsque le chauffage est coupé, la température intérieure diminue par perte de chaleur. |
![]() |
On modélise cette situation par une suite (un) dont le terme général un désigne la température intérieure de la maison n heures après la coupure du chauffage. Pour une maison en maçonnerie traditionnelle et une température extérieure T constante, on admet que, pour tout entier naturel n : un+1=0,99un+T100etu0=20. Les parties A et B de cet exercice peuvent être traitées de manière indépendante.
Partie A
On suppose que la température extérieure T est égale à 0° C. On a donc T=0.
- Calculer les termes u1 et u2.
- u1=0,99×u0=0,99×20+0100=19,8
- u2=0,99×u1=0,99×19,8=19,602
u1=19,8 et u2=19,602
- Montrer que, dans ce cas, la suite (un) est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et la raison. pour tout entier naturel n : un+1=0,99un+T100=0,99unetu0=20. La suite (un) est donc une suite géométrique de raison 0,99 de premier terme u0=20.
- Pour tout entier naturel n, exprimer un en fonction de n. un=qn×u0=20×0,99n. un=20×0,99n
- Déterminer la limite de la suite (un). Justifier. Comme 0<0,99<1; on déduit limn→+∞0,99n=0 puis limn→+∞20×0,99n=0
- Ainsi limn→+∞un=0
- Résoudre dans l'ensemble des entiers naturels l'inéquation un<5. un<5⟺20×0,99n<5⟺0,99n<520⟺0,99n<14⟺ln(0,99n)<ln(14)lnest strictement croissante sur ]0;+∞[⟺nln(0,99)<ln(14) car ln(an)=nlna⟺n>ln(14)ln(0,99) car 0,99<1 donc ln(0,99)<0 Grâce à une calculatrice, on obtient ln(14)ln(0,99)≈137,94.
- Le vplus petit entier n vérifiant un<5 est n=138.
- Ainsi l'ensemble des solutions de l'inéquation un<5 est l'ensemble des entiers naturels vérifiant n≥138.
- En déduire le nombre de jours à partir duquel la température intérieure est descendue en dessous de 5° C. 13824=5,75 donc la température passera en dessous de 5° C au bout de 6 jours.
Partie B
On suppose que la température extérieure T est égale à −15° C. On a donc T=−15.
- Montrer que, dans ce cas, la suite (un) est définie pour tout entier naturel n par: un+1=0,99un−0,15et u0=20. un+1=0,99un+T100etu0=20=0,99un+15100etu0=20=0,99un−0,15et u0=20
- Calculer les termes u1 et u2.
- u1=0,99u0−0,15=0,99×20−0,15=19,65
- u2=0,99u1−0,15=0,99×19,65−0,15=19,3035
- Dans ce cas, la suite (un) est-elle géométrique ? Justifier la réponse. Si la suite (un) était géométrique alors u2u1=u1u0;
- Or u2u1=19,303519,65≈0,9824 et u1u0=19,6520≈0,9825.
- Donc la suite (un) n'est pas géométrique.
- Calculer les termes u1 et u2.
- On souhaite déterminer, à l'aide d'un algorithme, le nombre d'heures à partir duquel la température intérieure devient strictement inférieure à 5° C. On utilise pour cela l'algorithme incomplet ci-contre dans lequel U désigne un nombre réel et N un nombre entier naturel. U←20N←0Tant que…U←…N←…Fin Tant que
- Recopier et compléter l'algorithme. U←20N←0Tant queU5U←0,99U−0,15N←N+1Fin Tant que
- À l'aide de la calculatrice, déterminer le nombre d'heures recherché. A l'aide de la calculatrice, on obtient u55≈5,14 et u56≈4,94.
- Suivant ce modèle, la température intérieure devient strictement inférieure à 5° C au bout de 56 heures , soit 4 jours et 8 heures.
Exercice 2 6 points
Les parties A et B de cet exercice peuvent être traitées de manière indépendante.
Partie A
On considère la fonction f définie sur [0 ; 4[ par: f(x)=10x+ln(4−x)−ln4. On note Cf sa courbe représentative dans un repère.
- Calculer f(0).
- Déterminer limx→4f(x).
- En déduire que la courbe Cf admet une asymptote dont on précisera une équation.
- On appelle f′ la fonction dérivée de f sur l'intervalle [0 ; 4[. Montrer que, pour tout x appartenant à l'intervalle [0 ; 4[, on a: f′(x)=39−10x4−x.
- Étudier le signe de f′(x) pour tout x appartenant à l'intervalle [0 ; 4[.
- Justifier que la fonction f atteint un maximum en 3,9. Donner une valeur approchée au dixième de ce maximum.
Partie B
Un constructeur de voitures électriques affirme que ses modèles peuvent atteindre la vitesse de 100 km.h−1 en moins de 3 secondes. Pour vérifier cette affirmation, des journalistes ont testé une de ces voitures en réalisant l'essai suivant :
- dans un premier temps, augmentation de la vitesse de 0 à 35,3 m.s−1 (soit environ 127 km.h−1) en 3,9 s ;
- dans un deuxième temps, stabilisation de la vitesse à 35,3 m.s−1.
L'évolution de la vitesse en fonction du temps est représentée par le graphique ci-dessous:
Durant la phase d'accélération, la vitesse de la voiture est modélisée par la fonction f étudiée dans la partie A et définie par : f(t)=10t+ln(4−t)−ln4avec t∈[0 ; 3,9] où t est exprimé en seconde et f(t) est exprimée en m.s−1.
- Calculer f(3).
- L'affirmation du constructeur est-elle vérifiée ?
- La distance D, exprimée en mètre, parcourue durant la phase d'accélération est donnée par la formule : D=∫3,90f(t)dt.
- On considère la fonction F définie sur [0 ; 3,9] par: F(t)=5t2−t+(t−4)[ln(4−t)−ln4]. Montrer que la fonction F est une primitive de f.
- Calculer la distance D arrondie au dixième.
Correction de l'exercice 2 (6 points)
Les parties A et B de cet exercice peuvent être traitées de manière indépendante.
Partie A
On considère la fonction f définie sur [0 ; 4[ par: f(x)=10x+ln(4−x)−ln4. On note Cf sa courbe représentative dans un repère.
- Calculer f(0). f(0)=10×0+ln(4)−ln4=0
- f(0)=0.
- Déterminer limx→4f(x). limx→4− (4−x)=0+limt→0+ lnt=−∞} par composée limx→4− ln(4−x)=−∞
- limx→4− 10x=40limx→4− ln(4−x)=−∞limx→4− −ln4=−ln4} Par somme limx→4− f(x)=−∞
- En déduire que la courbe Cf admet une asymptote dont on précisera une équation. limx→4−f(x)=−∞, donc la droite d'équation x=4 est asymptote verticale à Cf.
- On appelle f′ la fonction dérivée de f sur l'intervalle [0 ; 4[. Montrer que, pour tout x appartenant à l'intervalle [0 ; 4[, on a: f′(x)=39−10x4−x. f(x)=10x+ln(4−x)−ln4. donc f′(x)=10+−14−x car (lnu)′=u′u=10+1x−4=10(x−4)x−4+1x−4=10x−40+1x−4=10x−39x−4=39−10x4−x Ainsi, pour tout x appartenant à l'intervalle [0 ; 4[, on a: f′(x)=39−10x4−x.
- Étudier le signe de f′(x) pour tout x appartenant à l'intervalle [0 ; 4[. Pour tout x appartenant à l'intervalle [0 ; 4[, on a 4−x>0, donc f′(x) a le signe de 39−10x. f′(x)=0⟺39−10x=0f′(x)>0⟺39−10x>0⟺10x=39⟺39>10x⟺x=3910⟺x<3910
- Justifier que la fonction f atteint un maximum en 3,9. Donner une valeur approchée au dixième de ce maximum. On déduit le tableau de variation de f sur l'intervalle [0 ; 4[.
- la fonction f atteint ainsi un maximum en 3910=3,9 qui vaut f(3,9) f(3,9)=10×3,9+ln(4−3,9)−ln4=39+ln(0,1)−ln4=39−ln(40)≈35,3 La fonction f atteint un maximum en 3,9 qui vaut f(3,9)≈35,3.
Partie B
Un constructeur de voitures électriques affirme que ses modèles peuvent atteindre la vitesse de 100 km.h−1 en moins de 3 secondes. Pour vérifier cette affirmation, des journalistes ont testé une de ces voitures en réalisant l'essai suivant :
- dans un premier temps, augmentation de la vitesse de 0 à 35,3 m.s−1 (soit environ 127 km.h−1) en 3,9 s ;
- dans un deuxième temps, stabilisation de la vitesse à 35,3 m.s−1.
L'évolution de la vitesse en fonction du temps est représentée par le graphique ci-dessous:
Durant la phase d'accélération, la vitesse de la voiture est modélisée par la fonction f étudiée dans la partie A et définie par : f(t)=10t+ln(4−t)−ln4avec t∈[0 ; 3,9] où t est exprimé en seconde et f(t) est exprimée en m.s−1.
- Calculer f(3). f(3)=10×3+ln(1)−ln4=30−ln4
- L'affirmation du constructeur est-elle vérifiée ? Au bout de 3 secondes la vitesse est donc (30−ln4)m.s−1, (soit environ (30−ln4)×3600×10−3≈103 km.h−1).
- L'affirmation du constructeur est donc vérifiée.
- La distance D, exprimée en mètre, parcourue durant la phase d'accélération est donnée par la formule : D=∫3,90f(t)dt.
- On considère la fonction F définie sur [0 ; 3,9] par: F(t)=5t2−t+(t−4)[ln(4−t)−ln4]. Montrer que la fonction F est une primitive de f. F est une primitive de f ssi F′=f
- F′(t)=5×2t−1+1×[ln(4−t)−ln4]+(t−4)×−14−t car (uv)′=u′v+v′u=10t−1+ln(4−t)−ln4+1=10t+ln(4−t)−ln4=f(t) Ainsi F est une primitive de f .
- Calculer la distance D arrondie au dixième. D=∫3,90f(t)dt=[F(t)]3,90=F(3,9)−F(0)F(3,9)=5×3,92−3,9+(3,9−4)[ln(4−3,9)−ln4]F(0)=5×02−0+(0−4)[ln4−ln4].=72,15−0,1×(ln(0,1)−ln4)=0=72,15+0,1ln(40) D=72,15+0,1ln(40)≈72,5
Exercice 3 5 points
Les résistances et les condensateurs sont des composants électroniques utilisés dans le domaine du son pour concevoir des filtres. Placé en sortie d'un microphone, un filtre atténue plus ou moins les sons selon leur fréquence f, exprimée en Hertz (Hz).
Pour un filtre donné, l'atténuation d'un son se calcule à l'aide de deux nombres complexes zR.
Dans tout l'exercice, on suppose que zR=10 et zC=−1000√3fi , où i désigne le nombre complexe de module 1 et d'argument π2..
Les parties A et B peuvent être traitées de manière indépendante.
Partie A : Effet du filtre sur un son grave
On choisit un son grave de fréquence f=100.
- Montrer que zC=−10√3i.
- Déterminer la forme exponentielle de zC.
- On considère le nombre complexe Z=zR+zC. On a donc Z=10−10√3i. Déterminer la forme exponentielle de Z .
- On considère le nombre complexe zG défini par : zG=zCzR+zC. Montrer que zG=√32e−iπ6.
- Le module du nombre complexe zG est appelé gain du filtre. Donner la valeur exacte du gain du filtre puis une valeur approchée au centième.
Partie B : Effet du filtre sur un son aigu
On choisit un son aigu de fréquence f=1000√3.
- Montrer que le nombre complexe zG défini par zG=zCzR+zC est égal à −i10−i.
- Déterminer la forme algébrique de zG .
- Calculer la valeur exacte du gain du filtre |zG| et en donner une valeur approchée au centième.
Correction de l'exercice 3 (5 points)
Les résistances et les condensateurs sont des composants électroniques utilisés dans le domaine du son pour concevoir des filtres. Placé en sortie d'un microphone, un filtre atténue plus ou moins les sons selon leur fréquence f, exprimée en Hertz (Hz).
Pour un filtre donné, l'atténuation d'un son se calcule à l'aide de deux nombres complexes zR.
Dans tout l'exercice, on suppose que zR=10 et zC=−1000√3fi , où i désigne le nombre complexe de module 1 et d'argument π2..
Les parties A et B peuvent être traitées de manière indépendante.
Partie A : Effet du filtre sur un son grave
On choisit un son grave de fréquence f=100.
- Montrer que zC=−10√3i. Si f=100 alors zC=−1000√3fi=−1000√3100i=−10√3i.
- On a donc bien zC=−10√3i.
- Déterminer la forme exponentielle de zC. On a zC=−10√3i=10√3×(−i)=10√3e−iπ2
- On considère le nombre complexe Z=zR+zC. On a donc Z=10−10√3i. Déterminer la forme exponentielle de Z . Z=10−10√3i ModuleArgument|Z|=√a2+b2=√102+(10√3)2=√100+300=20{cosθ=ar =1020=12 sinθ=br =−10√320=−√32 Donc θ=−π3 convient Z=10−10√3i=20(cos(−π3)+isin(−π3))=20e−iπ3
- On considère le nombre complexe zG défini par : zG=zCzR+zC. Montrer que zG=√32e−iπ6. zG=zCzR+zC=zCzG=10√3e−iπ220e−iπ3=√32e−iπ2+iπ3=√32e−iπ6
- Le module du nombre complexe zG est appelé gain du filtre. Donner la valeur exacte du gain du filtre puis une valeur approchée au centième. |ZG|=√32≈0,87. Le gain du filtre vaut 0,87 au centième près.
Partie B : Effet du filtre sur un son aigu
On choisit un son aigu de fréquence f=1000√3.
- Montrer que le nombre complexe zG défini par zG=zCzR+zC est égal à −i10−i. zC=−1000√31000√3i=−i Alors zG=zCzR+zC=−i10−i
- Déterminer la forme algébrique de zG . zG=−i10−i=−i×(10+i)(10−i)×(10+i)=1−10i(102+12)=1101−10101i zG=1101−10101i
- Calculer la valeur exacte du gain du filtre |zG| et en donner une valeur approchée au centième. |zG|=|−i10−i|=|−i||10−i|=1√12+102=1√101≈0,10
Exercice 4 5 points
Cet exercice est composé de quatre affirmations indépendantes. Pour chacune d'entre elles, préciser si elle est juste ou fausse. Les réponses doivent être justifiées. Une réponse non justifiée ne rapporte aucun point.
Une nouvelle gamme de téléphones portables est à l'étude.
- La durée de fonctionnement, exprimée en jour, du processeur de ce téléphone portable est modélisée par une variable aléatoire X qui suit la loi exponentielle dont l'espérance est égale à 1 0000 jours. La durée de garantie légale du téléphone portable est de 2 ans, soit 730 jours.
AFFIRMATION 1 : La probabilité que le processeur s'arrête de fonctionner durant la période de garantie est égale à e−0.073. - Pour anticiper la charge de travail du service après-vente, des tests ont été effectués en vue d'estimer le temps de réparation d'un téléphone sous garantie. Ce temps, exprimé en minute, peut être modélisé par une variable aléatoire T qui suit la loi normale d'espérance μ=50 et d'écart-type σ=7.
AFFIRMATION 2 : La probabilité, arrondie au millième, que le temps de réparation T soit inférieur à 1 heure est 0,923. - Une amélioration technique a été apportée. Désormais, la probabilité qu'un téléphone soit réparable en moins d'une heure est estimée à p=0,97. Un atelier du service après-vente prévoit de réparer 200 téléphones portables. On s'intéresse aux échantillons constitués, aléatoirement, de 200 téléphones portables à réparer.
AFFIRMATION 3 : Pour de tels échantillons, en arrondissant les bornes au millième, l'intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % de la proportion de téléphones réparables en moins d'une heure est [0,946 ; 0,994]. - Un fabricant de processeurs pour téléphone portable certifie que, dans son stock, la probabilité qu'un processeur neuf soit défectueux est p=0,0001. On désigne par Y la variable aléatoire correspondant au nombre de processeurs défectueux dans un lot de 200 prélevés au hasard. Le stock est suffisamment important pour assimiler ce prélèvement à un tirage avec remise. Ainsi, la variable aléatoire Y suit la loi binomiale de paramètres n=200 et p=0,0001.
AFFIRMATION 4 : La probabilité, arrondie au millième, qu'il n'y ait aucun processeur défectueux dans un lot de 200 processeurs est égale à 0,980.
Exercice 4 5 points
Cet exercice est composé de quatre affirmations indépendantes. Pour chacune d'entre elles, préciser si elle est juste ou fausse. Les réponses doivent être justifiées. Une réponse non justifiée ne rapporte aucun point.
Une nouvelle gamme de téléphones portables est à l'étude.
- La durée de fonctionnement, exprimée en jour, du processeur de ce téléphone portable est modélisée par une variable aléatoire X qui suit la loi exponentielle dont l'espérance est égale à 1 0000 jours. La durée de garantie légale du téléphone portable est de 2 ans, soit 730 jours.
AFFIRMATION 1 : La probabilité que le processeur s'arrête de fonctionner durant la période de garantie est égale à e−0.073.
De E(X)=1000, on déduit 1λ=10000, soit λ=10−4.
- On veut calcler P(T≤730). P(X≤t)=∫t0λe−λ.xdx=[−e−λ.x]t0=−e−λ×0−e−λ.t=1−−e−λ.t Alors P(X≤730)=1−e−10−4×730=1−e−0,073.
L'affirmation 1 est donc fausse.
- Pour anticiper la charge de travail du service après-vente, des tests ont été effectués en vue d'estimer le temps de réparation d'un téléphone sous garantie. Ce temps, exprimé en minute, peut être modélisé par une variable aléatoire T qui suit la loi normale d'espérance μ=50 et d'écart-type σ=7.
AFFIRMATION 2 : La probabilité, arrondie au millième, que le temps de réparation T soit inférieur à 1 heure est 0,923.
On calcule P(T≤60):
2ND DISTR 2NORMALFRép( -10^(99) , \1,\2,\3)EXE
Avec une calculatrice de type TI
NormalFRép(−1099,\1,\2,\3)≈\4
L'affirmation 2 est donc vraie.
- Une amélioration technique a été apportée. Désormais, la probabilité qu'un téléphone soit réparable en moins d'une heure est estimée à p=0,97. Un atelier du service après-vente prévoit de réparer 200 téléphones portables. On s'intéresse aux échantillons constitués, aléatoirement, de 200 téléphones portables à réparer.
AFFIRMATION 3 : Pour de tels échantillons, en arrondissant les bornes au millième, l'intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % de la proportion de téléphones réparables en moins d'une heure est [0,946 ; 0,994].
La proportion p est égale à \1. La taille n de l'échantillon considéré est égale à \2.
Comme n=\2 , n×p=\3 et n×(1−p)=\4, les conditions d'utilisation d'un intervalle de fluctuation asymptotique ne sont pas sont réunies !
L'intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95% est : I\2=[\1−1,96√\1×\5\2 ; \1+1,96√\1×\5\2]
L'affirmation 3 est donc vraie.
- Un fabricant de processeurs pour téléphone portable certifie que, dans son stock, la probabilité qu'un processeur neuf soit défectueux est p=0,0001. On désigne par Y la variable aléatoire correspondant au nombre de processeurs défectueux dans un lot de 200 prélevés au hasard. Le stock est suffisamment important pour assimiler ce prélèvement à un tirage avec remise. Ainsi, la variable aléatoire Y suit la loi binomiale de paramètres n=200 et p=0,0001.
AFFIRMATION 4 : La probabilité, arrondie au millième, qu'il n'y ait aucun processeur défectueux dans un lot de 200 processeurs est égale à 0,980.
On calcule P(Y=0).
2ND DISTR 0binomFdP( \1 , \2,\3)EXE
Avec une calculatrice de type TI binomFdP(\1,\2,\3)≈\4
L'affirmation 4 est donc vraie.
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