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Baccalauréat STI2D Antilles Guyane 2013

Exercice 1 4 points


Suites

  1. L'algorithme ci-dessous permet de calculer les termes successifs d'une suite que l'on appellera (un). Entrée: Saisir la valeur de l'entier naturel nTraitement: Affecter 2 à la variable u Pour i variant de 1 à n Affecter 1,5u à u Fin de Pour Sortie:Afficher u Quelles valeurs affiche cet algorithme lorsque l'on saisit n=1, puis n=2 et enfin n=3 ?
  2. On considère la suite (un) définie par u0=2 et, pour tout entier naturel n, un+1=1,5un.
    1. Quelle est la nature de la suite (un) ? Préciser ses éléments caractéristiques.
    2. Pour tout entier naturel n, donner l'expression du terme un en fonction de n.
  3. On considère la suite (Sn) définie pour tout entier naturel n par : Sn=nk=0uk=u0+u1+u2++un.
    1. Calculer les valeurs des termes S0, S1 et S2.
    2. Quelles modifications doit-on faire à l'algorithme précédent pour qu'il affiche la valeur du terme Sn pour un n donné ? Écrire ce nouvel algorithme sur sa copie.
    3. Calculer le terme Sn en fonction de l'entier naturel n.
    4. En déduire la limite de la suite (Sn).

 


Correction de l'exercice 1 (4 points)


Suites

  1. L'algorithme ci-dessous permet de calculer les termes successifs d'une suite que l'on appellera (un). Entrée: Saisir la valeur de l'entier naturel nTraitement: Affecter 2 à la variable u Pour i variant de 1 à n Affecter 1,5u à u Fin de Pour Sortie:Afficher u Quelles valeurs affiche cet algorithme lorsque l'on saisit n=1, puis n=2 et enfin n=3 ?
    • Pour n=1, l'algorithme affiche u1=2×1,5=3.
    • Pour n=2, l'algorithme affiche u2=3×1,5=4,5.
    • Pour n=3, l'algorithme affiche u3=4,5×1,5=6,75.
  2. On considère la suite (un) définie par u0=2 et, pour tout entier naturel n, un+1=1,5un.
    1. Quelle est la nature de la suite (un) ? Préciser ses éléments caractéristiques.
    2. D'après la définition, (un) est une suite géométrique de raison q=1,5 et de premier terme u0=2.
    3. Pour tout entier naturel n, donner l'expression du terme un en fonction de n.
    4. On sait que pour tout naturel n, \: un=u0×qn=2×1,5n.
  3. On considère la suite (Sn) définie pour tout entier naturel n par : Sn=nk=0uk=u0+u1+u2++un.
    1. Calculer les valeurs des termes S0, S1 et S2.
      • =u0=2 ;
      • S1=u0+u1=S0+u1=2+3=5 ;
      • S2=u0+u1+u2=S1+u2=5+4,5=9,5.
    2. Quelles modifications doit-on faire à l'algorithme précédent pour qu'il affiche la valeur du terme Sn pour un n donné ? Écrire ce nouvel algorithme sur sa copie.
    3. Entrée: Saisir la valeur de l'entier naturel nTraitement: Affecter 2 à la variable u Affecter 2 à la variable S Pour i variant de 1 à n Affecter 1,5u à u Affecter S+u à S Fin de Pour Sortie:Afficher S
    4. Calculer le terme Sn en fonction de l'entier naturel n.
    5. Sn=nk=0uk=u0×1qn+11q=2×11,5n+111,5=2×1,5n+111,51=4(1,5n+11)=Sn=6×1,5n4
      Sn=6×1,5n4
    6. En déduire la limite de la suite (Sn).
    7. Comme 1,5>1, on sait que limn+1,5n=+, donc limn+Sn=+.

Exercice 2 5 points


Probabilités

Une entreprise spécialisée produit des boules de forme sphérique pour la compétition. Le responsable de la qualité cherche à analyser la production. Il mesure pour cela la masse des boules d'un échantillon (E) de 50 pièces de la production concernée, et obtient les résultats suivants pour la série statistique des masses :  Masse en g1195119611971198119912001201120212031204 Nombre de boules 13468116533 Une boule est dite « de bonne qualité » si sa masse en grammes m vérifie : 1197m1203.

    1. Calculer, pour l'échantillon (E), le pourcentage de boules de bonne qualité.
    2. Déterminer la moyenne et l'écart type de la série des masses de cet échantillon. (On donnera des valeurs approchées au gramme près.)
    Dans la suite de l'exercice, on admet que la probabilité qu'une boule soit de bonne qualité est : p=0,86. Les résultats des différentes probabilités seront donnés au millième près.
  1. L'entreprise livre des lots de boules à un client. On assimile le choix de chaque pièce d'un lot à un tirage avec remise. On désigne par X la variable aléatoire qui, à un lot donné de 50 boules, associe le nombre de boules de bonne qualité.
    1. Justifier que X suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres n et p.
    2. Déterminer la probabilité qu'il y ait au moins 48 boules de bonne qualité dans le lot.
  2. On décide d'approcher la loi binomiale suivie par la variable aléatoire X par une loi normale d'espérance m et d'écart type σ.
    1. Justifier que m=43 et σ2,45.
    2. Déterminer, à l'aide de cette loi normale, une approximation de la probabilité qu'il y ait au moins 48 boules de bonne qualité dans le lot.
  3. Le client reçoit un lot de 50 boules.
    1. Préciser l'intervalle de fluctuation asymptotique à 95% de la fréquence des boules de bonne qualité pour un lot de 50 pièces.
    2. Dans son lot, le client a 42 boules qui sont de bonne qualité. Il affirme au fabricant que la proportion de boules de bonne qualité est trop faible au regard de la production habituelle de l'entreprise. Peut-on donner raison au client au seuil de confiance de 95 % ? Justifier.

 


Correction de l'exercice 2 (5 points)


Probabilités

Une entreprise spécialisée produit des boules de forme sphérique pour la compétition. Le responsable de la qualité cherche à analyser la production. Il mesure pour cela la masse des boules d'un échantillon (E) de 50 pièces de la production concernée, et obtient les résultats suivants pour la série statistique des masses :  Masse en g1195119611971198119912001201120212031204 Nombre de boules 13468116533 Une boule est dite « de bonne qualité » si sa masse en grammes m vérifie : 1197m1203.

    1. Calculer, pour l'échantillon (E), le pourcentage de boules de bonne qualité.
    2. Il y a 1+3+3=7 boules dont la masse n'appartient pas à l'intervalle [1197 ; 1203].
      Il y a donc 507=43 boules de « de bonne qualité » sur 50 soit 4350=86100=0,86=86%.
      Pour l'échantillon (E), il y a 86% de boules de bonne qualité
    3. Déterminer la moyenne et l'écart type de la série des masses de cet échantillon. (On donnera des valeurs approchées au gramme près.)
    4. La moyenne : ¯m=1×1195+3×1196+3×120450=1199,761200~(g).
      Pour l'écart-type σ, la calculatrice donne σ2.
    Dans la suite de l'exercice, on admet que la probabilité qu'une boule soit de bonne qualité est : p=0,86. Les résultats des différentes probabilités seront donnés au millième près.
  1. L'entreprise livre des lots de boules à un client. On assimile le choix de chaque pièce d'un lot à un tirage avec remise. On désigne par X la variable aléatoire qui, à un lot donné de 50 boules, associe le nombre de boules de bonne qualité.
    1. Justifier que X suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres n et p.
    2. On répète \1  fois, de façon indépendante, l’expérience «\2 » qui comporte 2 issues :

      • « \3 » considéré comme succès, de probabilité p=\4
      • « \5 » considéré comme échec, de probabilité q=1p=\6

      Nous sommes donc en présence d’un schéma de Bernoulli et la variable aléatoire \7 prenant pour valeurs le nombre de succès obtenus suit la loi binomiale de paramètres \1  et \4 notée B(\1;\4) .

      Pour tout entier k0k\1, on a P(\7=k)=(\1k)×(\4)k×(\6)\1k

    3. Déterminer la probabilité qu'il y ait au moins 48 boules de bonne qualité dans le lot.
    • Méthode 1 : Cette probabilité est égale à p(X=48)+p(X=49)+p(X=50)0,01723+0,00432+0,000530,022080,022.
      Par exemple pour p(X=48):

      2ND DISTR 0binomFdP( \1 , \2,\3)EXE
      Avec une calculatrice de type TI binomFdP(\1,\2,\3)\4

      P(\5=\3)\4 à 10\6 près.
    • Méthode 2 : On passe par l'événement contraire : p(X48)=1p(X47)

       

      2ND DISTR AbinomFRép( \1 , \2,\3)EXE
      Avec une calculatrice de type TI binomFRép(\1,\2,\3)\4

      P(\5\3)\4 à 10\6 près.

      Donc p(X48)=1p(X47)10,97790,022
  2. On décide d'approcher la loi binomiale suivie par la variable aléatoire X par une loi normale d'espérance m et d'écart type σ.
    1. Justifier que m=43 et σ2,45.
    2. X suit la loi binomiale de paramètres n=50 et p=0,86, donc m=50×0,86=43 et σ=50×0,86×(1)0,86)=6,022,4532,45.
    3. Déterminer, à l'aide de cette loi normale, une approximation de la probabilité qu'il y ait au moins 48 boules de bonne qualité dans le lot.
  3. Le client reçoit un lot de 50 boules.
    1. Préciser l'intervalle de fluctuation asymptotique à 95% de la fréquence des boules de bonne qualité pour un lot de 50 pièces.
    2. La proportion p est égale à  \1. La taille  n  de l'échantillon considéré est égale à  \2.
      Comme  n=\2 ,   n×p=\3  et n×(1p)=\4, les conditions d'utilisation d'un intervalle de fluctuation asymptotique sont réunies.

      En effet on a bien : n30;n×p5 et n×(1p)5


      L'intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de  95%  est : I\2=[\11,96\1×\5\2 ; \1+1,96\1×\5\2] 

      L'intervalle de fluctuation asymptotique à 95 % de la fréquence des boules de bonne qualité pour un lot de 50~pièces est égal à : I50=≈[0,764 ; 0,956]
    3. Dans son lot, le client a 42 boules qui sont de bonne qualité. Il affirme au fabricant que la proportion de boules de bonne qualité est trop faible au regard de la production habituelle de l'entreprise. Peut-on donner raison au client au seuil de confiance de 95 % ? Justifier.
    4. On vérifie que : n=50;np=50×0,86=43;n(1p)=50×0,14=7. Toutes les conditions sont réunies et il y a 42 boules de bonne qualité sur 50 soit une fréquence f=4250=0,84.
      Comme 0,84[0,764 ; 0,956], on peut dire au seuil de confiance de 95 % que 86% des boules sont de bonne qualité.

 


Exercice 3 5 points


Nombres complexes

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O;u,v). On note C l'ensemble des nombres complexes, et i le nombre complexe de module 1 et d'argument π2. \bigskip

  1. On considère l'équation (E) d'inconnue z : (2i)z=26i.
    1. Résoudre dans C l'équation (E). On notera z1 la solution de (E) que l'on écrira sous forme algébrique.
    2. Déterminer la forme exponentielle de z1.
    3. Soit z2 le nombre complexe défini par : z2=eiπ2×z1. Déterminer les formes exponentielle et algébrique de z2.
  2. Soit A, B et C les points du plan d'affixes respectives : zA=22i, zB=22i et zC=4i.
    1. Placer les points A, B et C dans le plan complexe.
    2. Calculer le produit scalaire CACB.
    3. Déterminer la nature du triangle ABC.

 


Correction de l'exercice 3 (5 points)


Nombres complexes

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O;u,v). On note C l'ensemble des nombres complexes, et i le nombre complexe de module 1 et d'argument π2.

  1. On considère l'équation (E) d'inconnue z : (2i)z=26i.
    1. Résoudre dans C l'équation (E). On notera z1 la solution de (E) que l'on écrira sous forme algébrique.
    2. Rappel : Pour calculer le quotient de deux nombres complexes, on multiplie numérateur et dénominateur par le conjugué du dénominateur. (2i)z=26iz=26i2iz=(26i)(2+i)(2i)(2+i)z=4+2i12i+622+12 car z¯z=a2+b2z=1010i5z=22i
      L'équation (E) a pour ensemble de solution : S={22i}
    3. Déterminer la forme exponentielle de z1.
    4. Forme trigonométrique de z1=22i:
      Module : |z1|=a2+b2=22+22=8=22
      Argument: {cos(θ)=ar=222=12=22sin(θ)=br=222=22 Ainsi θ=π4 convient; on a donc: z1=[22;π4] ou z2=22[cos(π4)+isin(π4)]
      La forme exponentielle de z1 est z1=22eiπ4
    5. Soit z2 le nombre complexe défini par : z2=eiπ2×z1. Déterminer les formes exponentielle et algébrique de z2.
  2. Soit A, B et C les points du plan d'affixes respectives : zA=22i, zB=22i et zC=4i.
    1. Placer les points A, B et C dans le plan complexe.
    2. Calculer le produit scalaire CACB.
      • Le vecteur CA a pour affixe zCA=zAzC=22i(4i)=22i+4i=2+2i donc CA a pour coordonnées (22)
      • Le vecteur CB a pour affixe zCB=zBzC=22i(4i)=22i+4i=2+2i donc CB a pour coordonnées (22)
      • CACB=XX+YY=2×(2)+2×2=4+4+0
      CACB=0, ce qui montre que les vecteurs CA et CB sont orthogonaux et donc le triangle ABC est rectangle en C.
    3. Déterminer la nature du triangle ABC.
    4. On sait déjà que ABC est rectangle en C ;
      CA=|zAzC|=|2+2i|=22+22=8=22
      CB=|zBzC|=|2+2i|=22+22=8=22
      Ayant CA=CB , le triangle ABC est rectangle isocèle en C.
      Le triangle ABC est rectangle isocèle en C.

 


Exercice 4 6 points


Fonctions logarithmes

Soit f la fonction définie sur ]0 ; +[ par f(x)=1xlnx. On appelle Cf sa courbe représentative dans un repère orthonormal (O;i,j).

  1. Sur le graphique ci-dessous, on donne Cf et les courbes C et Γ. L'une de ces deux courbes représente graphiquement la dérivée f de f, et l'autre une des primitives F de f.
    1. Indiquer laquelle des deux courbes C et Γ représente graphiquement f. Justifier.
    2. Par lecture graphique, donner F(1).
  2. Dans cette question, on pourra vérifier la cohérence des résultats obtenus avec les courbes représentatives données sur le dessin.
    1. Déterminer la limite de la fonction f quand x tend vers 0. Interpréter graphiquement cette limite.
    2. Déterminer la limite de la fonction f quand x tend vers +.
    3. Calculer f(x) et montrer que l'on peut écrire : f(x)=x1x2.
    4. Étudier le signe de f(x) puis donner le tableau de variations de f.
  3. Soit H la fonction définie sur ]0 ; +[ par H(x)=x(x1)lnx.
    1. Montrer que H est une primitive de f sur ]0 ; +[.
    2. En déduire l'expression de la fonction F de la question 1.
    3. Calculer e1f(x)dx.

 


Exercice 4 6 points


Fonctions logarithmes

Soit f la fonction définie sur ]0 ; +[ par f(x)=1xlnx. On appelle Cf sa courbe représentative dans un repère orthonormal (O;i,j).

  1. Sur le graphique ci-dessous, on donne Cf et les courbes C et Γ. L'une de ces deux courbes représente graphiquement la dérivée f de f, et l'autre une des primitives F de f.
    1. Indiquer laquelle des deux courbes C et Γ représente graphiquement f. Justifier.
    2. Sur le graphique on voit que f est décroissante sur ]0 ; +[ ; donc sur cet intervalle f(x)<0 : seuls les points de Γ ont tous leurs ordonnées négatives .
      Γ est donc la représentation de f.
    3. Par lecture graphique, donner F(1).
    4. D'après la question précédente C est la représentation graphique de l'une des primitives de f. On lit sur le graphe que le point de C d'abscisse 1 a pour ordonnée 1. F(1)=1.
  2. Dans cette question, on pourra vérifier la cohérence des résultats obtenus avec les courbes représentatives données sur le dessin.
    1. Déterminer la limite de la fonction f quand x tend vers 0. Interpréter graphiquement cette limite.
    2. On a pour x>0,limx01x=+ et limx0lnx=, donc par différence limx01xlnx=+. Graphiquement ceci signifie que l'axe des ordonnées est asymptote verticale au graphe de f.
    3. Déterminer la limite de la fonction f quand x tend vers +.
    4. limx+1x=0 et limx+lnx=, donc par somme de limites, limx+f(x)=.
    5. Calculer f(x) et montrer que l'on peut écrire : f(x)=x1x2.
    6. Sur ]0 ; +[, \:f est dérivable et f(x)=1x21x=1xx2=x+1x2=x1x2.
    7. Étudier le signe de f(x) puis donner le tableau de variations de f.
    8. Comme x2>0 pour x>0, le signe de f(x) est celui du numérateur x1.
      x1>01>xx<1
      et x1<01<xx>1.
      Comme x>0, la dérivée est donc négative et ceci confirme que la fonction f est décroissante sur ]0 ; +[. D'où le tableau de variations :
  3. Soit H la fonction définie sur ]0 ; +[ par H(x)=x(x1)lnx.
    1. Montrer que H est une primitive de f sur ]0 ; +[.
    2. On a H(x)=11lnx(x1)×1x=1lnx1+1x=1xlnx=f(x). H est donc une des primitives de f.
    3. En déduire l'expression de la fonction F de la question 1.
    4. On a H(1)=11ln1=1 et on a vu que F(1)=1, donc F=H et F(x)=x(x1)lnx.
    5. Calculer e1f(x)dx.
    6. On connaît une primitive de f on peut donc calculer l'intégrale : e1f(x)dx=[F(x)]e0=F(e)F(1)=e(e1)lne[1(11)ln1]=e(e1)1=11=0
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